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10e édition
Du 3 au 11 décembre 2010
LE FESTIVAL DE MARRAKECH FÊTE SES DIX ANS ET PART À LA QUÊTE DES JEUNES TALENTS
A l’occasion des dix ans du Festival de Marrakech, Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech, a tenu à dédier une compétition permanente aux jeunes artistes, réalisateurs et scénaristes des écoles et instituts de cinéma marocains. “Cinécoles”, un projet ambitieux, est né de cette volonté de creuser un sillon qui enfante des créateurs amenés un jour à rivaliser avec les meilleurs de leurs pairs.
Pour clore cette première décennie du Festival de Marrakech, un grand hommage a été rendu au cinéma français, en projetant quelque 80 films minutieusement choisis parmi les productions des trente dernières années, et en réunissant les plus grands noms de ce cinéma remarquable.
John Malkovich, acteur, réalisateur, producteur et metteur en scène américain a présidé le Jury Long Métrage, et le grand prix (Etoile d’or) a été remporté par “The Journals of Musan” (Musanilgi) de Park Jung-bum (Corée du Sud).
Pour cette première édition de la compétition court-métrage, le jury était tout aussi remarquable que celui du Grand Prix, puisque la présidence est allée à Volker Schlöndorff, réalisateur et scénariste allemand. “Cinécoles” est donc appelée à connaître un grand essor dans les années à venir.
Les cérémonies des hommages ont honoré successivement l’acteur américain James Caan, l’acteur et producteur américain Harvey Keitel, le réalisateur et scénariste japonais Kiyoshi Kurosawa, et le réalisateur marocain Mohamed Abderrahmane Tazi.

10ème édition
DU 2 AU 10 DÉCEMBRE 2011
SON ALTESSE ROYALE LE PRINCE MOULAY RACHID
PRÉSIDENT DE LA FONDATION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH
Cela fait maintenant dix ans qu’à l’initiative de S.M le Roi Mohammed VI, le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) invite au Maroc l’esprit de la cinéphilie pour y provoquer les contacts les plus féconds et la réflexion la plus approfondie sur le 7éme Art.
D’année en année, s’est bâti un édifice que nous avons souhaité harmonieux et qui, aujourd’hui en ce dixième anniversaire, se présente à vous avec quelque fierté. Car belle est, définitivement, notre section compétition avec ses découvertes et ses confirmations, comme l’est la composition de nos jurys ou la pertinence du choix annuel des cinématographies nationales honorées ou encore le riche éclectisme des personnalités hommagées sur scène à chacune de nos dix sessions.
Belle encore est cette idée du FIFM de présenter des films internationaux et nationaux aux non-voyants et belles ces leçons de cinéma données par les noms emblématiques du cinéma mondial devant des amoureux transis du 7éme art venus à Marrakech de toutes les provinces du Royaume et parfois du bout du monde, les écouter avec ferveur Bel édifice est donc ce FIFM dont on pourrait égrener tel un kaléidoscope les images marquantes et les vives couleurs ….à l’infini.
Mais que cela ne nous empêche pas d’insister sur la petite nouveauté de cette année. L’idée en est simple et arrive à point nommé. Le FIFM décide de s’impliquer dans l’accompagnement des jeunes talents de notre pays. C’est pourquoi nous sommes allés chercher dans les différentes écoles de cinéma et d’audiovisuel du Royaume les tout premiers essais de réalisateurs balbutiants afin de les faire concourir pour un prix qui permettra au meilleur d’entre eux d’entreprendre la réalisation, dans des conditions professionnelles, d’un premier court-métrage.
Et ce n’est peut être pas un hasard si cette recherche d’un jeune talent par le FIFM coïncide avec l’année où nous rendons hommage au cinéma français qui constitue, par excellence, l’enfance même du cinéma depuis qu’un train entrant dans la gare de la Ciotat a donné pour toujours le départ du spectacle cinématographique.
Puissions-nous cette année, pour notre dixième anniversaire, retrouver ensemble, en ce lieu magique qu’est la ville de Marrakech, la magie des premières images du cinématographe.
Et puissions-nous aussi, portés par le mouvement ascendant du FIFM, continuer de relever le défi de faire émerger de nouveaux talents et d’offrir au monde l’image juste du Maroc d’aujourd’hui, la patrie des créateurs.

Sélection officielle
les jurys 2010
Le palmarès
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Hommage à une personnalité
Hommage à une cinématographie
Hommage au Cinéma Français
Pour sa dixième édition, le Festival International du Film de Marrakech rend hommage au cinéma français, en programmant près de 80 films réalisés durant ces 30 dernières années. Programmation fournie, éloquente et d’une grande diversité que l’on peut appréhender, soit par les auteurs, soit par les genres (comédie, polar, aventure, comique), ou encore par les acteurs ou les
producteurs : autant d’entrées permettant de découvrir un paysage artistique et narratif incroyablement riche et varié.
Films d’hommage
MON ONCLE D’AMERIQUE de Alain Resnais – 1980 – 125 mn
SAUVE QUI PEUT (LA VIE) de Jean-Luc Godard – 1980 – 87 mn
COUP DE TORCHON de Bertrand Tavernier 1981 – 124 mn
GARDE A VUE de Claude Miller – 1981 – 85 mn
L’ETE MEURTRIER (One Deadly Summer) de Jean Becker – 1983 – 130 mn
TCHAO PANTIN de Claude Berri – 1983 – 100 mn
L’ARGENT de Robert Bresson -1983 – 90 mn
VIVEMENT DIMANCHE (Confidentially Yours) de François Truffaut – 1983 – 110 mn
LES COMPERES de Francis Veber – 1983 – 93 minutes
LES RIPOUX de Claude Zidi – 1984 –107 mn
TROIS HOMMES ET UN COUFFIN (Three Men and a Cradle) de Coline
Serreau – 1985 – 100 mn
SANS TOIT NI LOI (Vagabond) de Agnès Varda – 1985 – 95 mn
STRICTEMENT PERSONNEL de Pierre Jolivet – 1985 – 95 mn
PARKING de Jacques Demy – 1985 – 95 mn
POLICE de Maurice Pialat – 1985 – 113 mn
LE NOM DE LA ROSE (The Name of the Rose) de Jean-Jacques Annaud – 1986 – 131 mn
37°2 LE MATIN (Betty Blue) de Jean-Jacques Beineix – 1986 – 121 mn
MAUVAIS SANG de Leos Carax – 1986 – 125 mn
THERESE de Alain Cavalier – 1986 – 94 mn
AU REVOIR LES ENFANTS de Louis Malle – 1987 – 104 mn
LA COMEDIE DU TRAVAIL de Luc Moullet – 1987 – 88 mn
LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE de Etienne Chatiliez – 1988 – 90 mn
LA LECTRICE de Michel Deville – 1988 – 99 mn
ITINERAIRE D’UN ENFANT GATE de Claude Lelouch – 1988 – 124 mn
TROIS PLACES POUR LE 26 de Jacques Demy – 1988 – 116 mn
TROP BELLE POUR TOI de Bertrand Blier – 1989 – 91 mn
LES MARIS, LES FEMMES, LES AMANTS de Pascal Thomas – 1989 – 105 mn
UN MONDE SANS PITIE de Eric Rochant – 1989 – 84 mn
NOCE BLANCHE de Jean-Claude Brisseau – 1989 – 95 mn
LE MARI DE LA COIFFEUSE de Patrice Leconte – 1990 – 80 mn
LE PETIT CRIMINEL de Jacques Doillon – 1990 – 97 mn
CYRANO DE BERGERAC de Jean-Paul Rappeneau – 1990 – 135 mn
LA DISCRETE de Christian Vincent – 1990 – 95 mn
CONTE DE PRINTEMPS de Eric Rohmer – 1990 – 112 mn
NIKITA (La femme Nikita) de Luc Besson – 1990 –119 mn
LA BELLE NOISEUSE de Jacques Rivette – 1991 –120 mn
VAN GOGH de Maurice Pialat – 1991 – 158 mn
TOUS LES MATINS DU MONDE de Alain Corneau – 1991 – 115 mn
J’ENTENDS PLUS LA GUITARE de Philippe Garrel – 1991 – 98 mn
LES NUITS FAUVES de Cyril Collard – 1992 – 125 mn
INDOCHINE de Régis Wargnier – 1992 –160 mn
LE FILS PREFERE de Nicole Garcia – 1994 –110 mn
LA REINE MARGOT de Patrice Chéreau – 1994 – 163 ou 138 mn
LA HAINE (The Hate) de Mathieu Kassovitz – 1995 – 96 mn
NELLY ET MONSIEUR ARNAUD de Claude Sautet – 1995 – 107 mn
LA CEREMONIE de Claude Chabrol – 1995 – 111 mn
CHACUN CHERCHE SON CHAT (When the Cat’s Away) de Cédric Klapisch – 1996 – 95 mn
LE SEPTIEME CIEL (Seventh Heaven) de Benoît Jacquot – 1997 – 91 mn
TRAIN DE VIE (Train of Life) de Radu Mihaileanu – 1998 – 103 mn
RIEN SUR ROBERT de Pascal Bonitzer – 1999 – 107 mn
BEAU TRAVAIL de Claire Denis – 1999 – 107 mn
LA BUCHE de Danièle Thompson – 1999 – 106 mn
VOYAGES de Emmanuel Finkiel – 1999 – 115 mn
SOUS LE SABLE (Under the Sand) de François Ozon – 2000 – 95 mn
LE FABULEUX DESTIN D’AMELIE POULAIN (Amélie) de Jean-Pierre Jeunet – 2001 – 122 mn
LE PEUPLE MIGRATEUR (Winged Migration) de Jacques Perrin, Jacques
Cluzaud & Michel Debats – 2001 – 98 mn
L’EMPLOI DU TEMPS (Time Out) de Laurent Cantet – 2001 – 132 mn
MA FEMME EST UNE ACTRICE (My Wife Is an Actress) de Yvan Attal – 2001 – 90 mn
GANGSTERS de Olivier Marchal – 2002 – 90 mn
LE PIANISTE (The Pianist) de Roman Polanski – 2002 – 148 mn
AMEN de Costa Gavras – 2002 – 130 mn
ROIS ET REINE (Kings and Queen) de Arnaud Desplechin – 2004 –150 mn
CLEAN de Olivier Asayas – 2004 –110 mn
EXILS de Tony Gatlif – 2004 – 103 mn
LA RAISON DU PLUS FAIBLE de Lucas Belvaux – 2006 – 116 mn
LA SCIENCE DES REVES (The Science of Sleep) de Michel Gondry – 2006 – 116 mn
LADY CHATTERLEY de Pascale Ferran – 2006 –158 mn
FLANDRES (Flanders) de Bruno Dumont – 2006 – 91 mn
LA MOME (La vie en rose) de Olivier Dahan – 2007 – 140 mn
LES CHANSONS D’AMOUR (Love Songs) de Christophe Honoré – 2007 –100 mn
LES TEMOINS de André Téchiné – 2007 – 115 mn
BIENVENUE CHEZ LES CHTIS (Welcome to the Sticks) de Danny Boon – 2008 – 106 mn
LE RUBAN BLANC (The White Ribbon) de Michael Haneke – 2009 – 144 mn
ENTER THE VOID de Gaspar Noé – 2009 –154 mn
UN PROPHETE (A Prophet) de Jacques Audiard – 2009 – 155 mn
OSS 117: RIO NE REPOND PLUS de Michel Hazanavicius – 2009 –100 mn
DES HOMMES ET DES DIEUX (Of Gods and Men) de Xavier Beauvois – 2010 – 120 mn